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Visite Terremo’Logic en présence des BTS TC première/deuxième année

Voici l’entreprise Terremo’Logic (SARL), créée par Paul Gilles et Florence Chedaleux (agriculteurs) en 1994. Elle est située à Ploërmel dans le Morbihan. Cet endroit était à la base une ferme qui produisait auparavant en agriculture conventionnelle avec de l’élevage et traite de vaches laitières. Aujourd’hui « la ferme » est composée de 115 hectares (légumes, maïs, blé) et un petit élevage de génisses juste par passion, un choix fait vers les années 2000. Cette entreprise est composée de deux associés (le couple) et un salarié.

En 2007 ils décident de se tourner vers la valorisation des coquilles d’œufs. Ils possèdent également depuis peu une suffisance en bois à consommer pour le compresseur, ce qui amène à une autonomie énergétique grâce au traitement du bois, que ce soit pour les particuliers ou les professionnels.

Leur objectif est de valoriser des coquilles d’œufs considérées comme un déchet en amendement calcaire. Très utile pour les terres bretonnes naturellement acides, ces coquilles se substituent à la chaux. Elles sont stérilisées et débarrassées de leurs membranes et ensuite commercialisées par un groupe coopératif breton.Ce système de valorisation permet de créer une économie circulaire. En effet, les coquilles proviennent d’une casserie implantée à 15 km et retournent aux sols afin d’aider à la production de céréales qui peuvent parfois être destinées à l’acteur initial : les poules pondeuses.

Les clients de l’entreprise sont actuellement des agriculteurs qui sont ravis des résultats. Par la suite le couple souhaite développer leur marché en Jardinerie pour toucher un maximum de particuliers. De plus, le produit est 100 % naturel donc parfait pour l’environnement. Concernant la communication tout est partie de bouche à oreille sans que la ferme prenne contact avec des arboriculteurs ou des maraîchers.

En termes de matériel, il a fallu de nombreuses années avant de trouver une chaîne de machines efficaces et rentables avec la quantité à produire. Aujourd’hui il possède un matériel sophistiqué et adapté mais souhaite agrandir la production.

De notre point de vue il possède donc un matériel très récent, jusqu’à décourager les visiteurs potentiels concurrents, qui voudraient copier le projet ! On est sur une nouveau type de recyclage. Cependant parT la suite ils auront sans doute besoin de plus de personnel.

La mise en route de l’AMM (autorisation de mise sur le marché) a été très longue et coûteuse. 330 analyses ont été utilisées pour des essais. Il y a eu un investissement de 650 000€.

En termes de matériel, il a fallu de nombreuses années avant de trouver une chaîne de machines efficaces et rentables avec la quantité à produire. Aujourd’hui il possède un matériel sophistiqué et adapté mais souhaite agrandir la production.

De notre point de vue il possède donc un matériel très récent, jusqu’à décourager les visiteurs potentiels concurrents, qui voudraient copier le projet ! On est sur une nouvelle forme de recyclage. Cependant par la suite ils auront sans doute besoin de plus de personnel.

La mise en route de l’AMM (autorisation de mise sur le marché) a été très longue et coûteuse. 330 analyses ont été utilisées pour des essais. Il y a eu un investissement de 650 000€.Dans les menaces pour l’entreprise, on retrouve de potentiels concurrents qui cherchent à copier le projet (espionnage industriel), ils peuvent également craindre le refus de certains lieux de vente.

Cependant, c’est un projet en plein essor avec de l’innovation et presque de la ressource illimitée grâce à ce système circulaire. Ils ne souhaitent également pas déposer de brevet car ils ne veulent pas empêcher d’autres entreprises de créer cela par leurs propres moyens. Ils ont pu obtenir un investissement de 650 000€ permettant de mettre en œuvre le projet grâce à des analyses et des résultats concrets (c’était provisoire il n’y a encore pas si longtemps dans le Morbihan).

Ils possèdent pour l’instant un monopole du marché sur ce type de produit.

En conclusion, cette entreprise n’est pas très veille et a déjà un avenir prometteur, grâce à un produit nouveau sur le marché. Cela permet d’améliorer les productions actuelles grâces à des statistiques sur le terrain et les retours des clients.

Pour nous ce fut une visite très intéressante, très enrichissante. C’est un secteur innovant et les personnes qui mènent ce projet sont inspirantes pour de jeunes étudiants !

SARL Terremo’logic

Noémie et François.

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Visite de la MCE de Rennes par les BTS2 TC « JVO »

Le 9 novembre 2017, nous sommes allés à la Maison de la Consommation et de l’Environnement (MCE) à Rennes qui est un établissement regroupant 29 associations.

La MCE a mis en place plusieurs programmes dont la charte  » Jardiner au naturel, ça coule de source  » crée en 2004.

La démarche de ce programme a été faite au départ à Rennes et ses alentours puis pour toute la Bretagne, le Centre, la région PACA et la Champagne. Ce programme intervient dans les jardineries.

Son objectif est d’informer des dangers des pesticides et présenter les solutions alternatives pour les jardins et pour les communes en s’appuyant sur des livrets de communication.

On a discuté ensuite de la réglementation qui dès 2019 doit changer. Il n’y aura plus de produits phytosanitaires en vente dans les jardineries sauf les produits de faible risque et les préparations peu préoccupantes.

De plus, pour vendre un produit phytosanitaire, il faut posséder un certyphyto et les produits doivent avoir une Autorisation de Mise en Marché (AMM).

Ensuite, nous avons évoqué la Loi Labbé mise en place en 2017, qui interdit de désherber avec des produits phytosanitaires autour des écoles, hôpitaux ainsi que dans les communes.

Enfin, nous avons découvert des animations pour les nouveaux arrivants des lotissements. La MCE travaille actuellement sur les jardins partagés et les incroyables comestibles avec un jardin partagé sur le toit du bâtiment.

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Visites finistériennes pour les étudiants en BTS 1 JVO

Le jeudi 24 Novembre, la classe de BTS 1 TC JVO encadrée par MM. Daniel Clouet et Emmanuel Maguet est partie toute la journée dans le Finistère visiter les entreprises KABELIS et KERISNEL. En effet, dans le cadre de la PLURI, ces sociétés leaders sur leur marché, ont accepté d’ouvrir leur portes, et ce sont leurs directeurs respectifs qui ont présenté aux étudiants les spécificités de leur secteur, leurs atouts, et les enjeux et perspectives à venir.
Pour la société KABELIS (kabel= champignon en breton) basée à Plouigneau, c’est M. Stéphane Minec, qui à travers un diaporama, a retracé le parcours de sa jeune entreprise (création en 2007) divisée en 2 entités : KABELIS espaces verts/paysagistes (leader en Bretagne avec 15% du marché) et KABELIS matériaux (création en 2009) dont le showroom à été visité.

Après un déjeuner au lycée agricole de Morlaix, ce fut au tour de la coopérative SICA (1 groupe horticole français) plus connu sous le nom de KERISNEL et basée à Saint-Pol-De-Léon d’être présentée par son directeur.

C’est une pépinière qui existe depuis plus de 50 ans et qui a été créée en 1964 par une association de producteurs locaux. L’entreprise est divisée en 3 branches: pépinières, fleurs coupées et plantes fleuries. On y trouve 40 producteurs, dont 23 spécialisés dans les plantes de pépinières, 11 en plantes fleuries et 6 en fleurs coupées.

En ce qui concerne les livraisons et les commandes, il dispose d’une plate-forme logistique de 9000m². La  » force de frappe  » de l’entreprise, pour livrer en moins de 24 heures n’importe quel point de vente de France, a impressionné les étudiants (600 000 chrysanthèmes en quelques jours !).

La journée s’est achevée par la visite d’une exploitation d’un producteur KERISNEL plantes fleuries (1ha en serres chaudes + 1ha de production extérieure).

Une  » expédition  » rondement menée et une expérience supplémentaire appréciée par les étudiants !!!