Paysalia est maintenant devenu, pour sa 3° édition, le rendez-vous incontournable de la profession d’entrepreneur paysagiste.
Tous les 2 ans, l’ensemble des fournisseurs se doit d’être là : Ils étaient plus de 350 : pépiniéristes, fabricants de dalles, de matériels d’arrosage, de clôtures etc.
De plus, les organisateurs (l’UNEP en particulier) proposent à 4 paysagistes de réaliser un jardin éphémère dans « le carré des jardiniers » occasion pour ces créatifs de laisser s’exprimer leurs talents : le public adore.
Pour ma part, j’ai noté dans les tendances, parmi les exposants :
- la présence en masse des fabricants de gazon synthétique
- le gabion dans tous ses états : classique pour retenir un talus, couronné d’une planche : il devient un banc, étroit : il devient clôture voire poteau, et rempli de galets ou de pierre volcanique il peut devenir isolant phonique. (Convient pour un aménagement très contemporain.)
- toujours beaucoup de propositions de toitures et de murs végétalisés.
- le minéral sous toutes ses formes : les paillages comme le verre (éclats polis), les galets, le marbre pilé… et les dalles parfois très grandes, aux couleurs sombres ou ternes.
- du minéral encore mais sous une nouvelle forme : des dalles en céramique qui imitent joliment la pierre naturelle : affaire à suivre.
- J’ai découvert un bois intéressant pour les terrasses : un pin (Pinus radiata) traité à l’acide acétique (celui du vinaigre) et garanti 50 ans en exterieur : il ne bouge pas.
PAYSALIA c’est aussi l’occasion de retrouver les organismes « institutionnels » : les syndicats professionnels, la MSA, Plantes et Cités, les éditeurs et la presse spécialisée, etc.
On y croise bien sur d’anciens apprentis (David Gaël ou Edouard Mignon par exemple) et certains maitres d’apprentissage (Annie Verdès, Christian Presse, Olivier De Brye…)
Je n’ai, hélas pas eu le temps d’assister à l’une des nombreuses conférences animées par des spécialistes, souvent passionnantes.
Jean.