On commence aujourd’hui l’effleurage des premières tulipes qui ont fleuri. Après le contrôle variétal, l’épuration des plantes atteintes de virus, les différentes observations et mesures, il faut enlever les fleurs des tulipes. Cette opération, l’écimage, est nécessaire afin de favoriser le grossissement des bulbes. En effet, les métabolites issus de la photosynthèse serviront ainsi aux bulbes-fils et non à produire des graines. L’écimage permet aussi d’éviter la chute des pétales qui favoriserait le développement du Botrytis.
La coupe doit faire proche de la base de la fleur. Il faut absolument éviter de couper ou d’endommager les feuilles.
Du 24 au 31 mars 2012, la classe de terminale animalerie sera sur l’ile de Ténérife, dans l’archipel des Canaries.
Habitués à commercialiser un oiseau endémique de ces iles et en recherche d’une destination »exotique » en rapport avec leurs moyens, les élèves ont surtout été motivés dans leur choix, par la présence du plus grand parc européen de présentation des perroquets : le « LORO PARQUE »
En plus des différentes attractions propres aux zoos et parcs animaliers, on y trouve une des plus riches collections au monde, de perruches et perroquets rares . Nous avons prévu d’y passer 2 journées complètes afin de profiter de toutes les visites et animations.
D’autres visites pédagogiques et culturelles sont programmées : jardin botanique de Puerto de la Cruz, parc national du Teide, vallée de la Orotava, serre aux papillons de Icod, rencontre avec les dauphins et les baleines globicéphales…
Si les moyens techniques de l’hôtel nous le permettent, nous vous ferons parvenir quotidiennement, des comptes-rendus de ces journées.
Bravo aux élèves pour leurs actions commerciales et un grand merci à tous les acheteurs/consommateurs de gavottes, brioches et autres saucissons (ils se reconnaîtront !) qui par leur générosité, ont participé au financement de ce voyage.
Info importante : Le rendez-vous est fixé à 4h00, samedi 24 mars, dans le hall international de l’aéroport de Nantes Atlantique (Devant le comptoir FRAM).
Nous prendrons le vol BIE 6090 opéré par Air Méditerranée, nous décollerons à 6h00 pour une arrivée prévue sur Ténérife à 8h40. (pour le retour, le 31 / 3, seul le N° du vol est connu : BIE 6091)
Bonne fin de préparatifs à tous.
Horaires du retour : Aujourd’hui, vendredi 23 / 3, l’info vient de nous être fournie par le voyagiste.
Le départ de Ténérife est prévu à 10h40 (T.U. +1h00) et l’arrivée à Nantes pour 15h15 (T.U. +2h00). Le N° de vol est bien le BIE 6091.
Message du lundi 26 mars a 20h00
Nous sommes desoles de ne pouvoir vous donner plus de nouvelles car le reseau de l´hotel est vraiment trop faible pour alimenter ce blog ( cela fait 2 jours que nous essayons)
Soyez rassures, tout se deroule comme prevu dans la bonne humeur
(Ce message a ete ecrit sur un clavier »QWERTY » pour l’espagnol et je trouve pas les accents !)
Les pucerons commencent à se propager sur la collection. Ils touchent les variétés n° 3 et n° 565. Le temps est relativement doux et les populations risquent de se développer de façon exponentielle. Il faut donc intervenir en pulvérisant un produit aux propriétés insecticides.
Le produit utilisé est le SPRUZIT EC, un insecticide polyvalent permettant de lutter contre de nombreux insectes et acariens.
Ce produit est à base de pyrèthres naturels et d’huile de colza. L’association de ces 2 substances actives permet une efficacité sur tous les stades : œufs, larves et adultes. Le SPUZIT agit par contact et asphyxie sur de nombreux ravageurs en induisant leur paralysie puis leur élimination.
2 problèmes phytosanitaires majeurs ont fait leur apparition sur la collection de tulipe, mais heureusement ils n’ont pas encore pris de l’ampleur.
Les pucerons se sont installé sur la variété n°3, et le Botrytis, un champignon, commence à se développer sur la variété n°445.
Les pucerons : insectes appartenant à l’ordre des Homoptères, on peut les observer aussi bien sur le feuillage que sur les bulbes en conservation. Ils sont surtout dommageables par la transmission des maladies virales.
Le Botrytis : c’est un champignon qui cause le « feu de la tulipe ». Il s’attaque au bulbe mais aussi à la plante, en déformant les jeunes pousses et en produisant un feutrage gris lorsque les conditions sont favorables (temps doux et humide).
Les premières fleurs sont apparues. Il faut donc commencer à contrôler :
l’authenticité variétale (les fleurs doivent correspondre aux descriptions précises précédemment effectuées par l’INRA), l’aspect sanitaire (et notamment les viroses).
2 variétés présentent déjà des fleurs avec des panachures suspectes, il s’agit de plantes virosées.
Les plantes contaminées ou non conformes sont éliminées. Cette opération culturale est appelée « épuration ».
Le choix a été fait de cultiver les tulipes sous un tunnel « insect-proof », c’est-à-dire un tunnel recouvert d’un filet à mailles très fines qui laisse passer l’air, la pluie, mais pas les insectes ! On craint particulièrement les pucerons, des insectes qui peuvent causer des dégâts importants à cause de leurs piqûres sur les feuilles et les bourgeons, mais surtout parce qu’ils risquent de transmettre des virus aux plantes. Les tulipes « virosées » présentent des couleurs de fleur anormales, ce qui nous obligera à les éliminer.
Le tunnel étant monté, les caisses de tulipes sont transportées sur leur aire de culture et rangées dans l’ordre des numéros. Le tunnel est quasiment rempli !
L’hiver est très doux et le froid n’a pas encore réellement débuté. Les tulipes commence à sortir. On voit pointer les premières feuilles, notamment celles des variétés précoces (en général les tulipes botaniques et les tulipes simples hâtives).
C’est l’effervescence au lycée de Merdrignac : il va falloir planter les 840 variétés !
La plantation débute le 24 novembre et s’achèvera une dizaine de jours plus tard. Tous les élèves de Bac professionnel « productions horticoles » participent au chantier, de même que l’équipe des serres, les stagiaires et les enseignants.
La plantation est réalisée en caisse plastique de 40cm x 60cm. Chaque caisse est remplie de terreau, puis partagée en 2 dans le sens de la largeur grâce à une ardoise. En effet, il s’agit de planter 2 variétés par caisse, à raison d’environ 10 bulbes par variété.
Le travail doit être précis, minutieux, et l’étiquetage très rigoureux : c’est la conservation des variétés, dont certaines sont rares, et l’authenticité variétale qui sont en jeu !
Le tunnel des tulipes n’étant pas encore installé, les caisses resteront quelque temps dans un autre abri vide à cette saison.