Les petits rongeurs (campagnols, mulots, …) adorent se régaler des bulbes de tulipes. Nous pensions que notre collection était à l’abri de ce genre de problèmes en raison du système de culture hors-sol. Mais cette semaine les rongeurs ont attaqué !
Il a donc fallu mettre un rodenticide (produit anti-rongeur) sous forme d’appâts empoisonnés afin de protéger les bulbes.
Pour que les bulbes de tulipes puissent grossir normalement et atteindre un calibre suffisant, il est nécessaire de leur apporter des éléments minéraux, et notamment de l’azote, du phosphore et du potassium.
Un apport d’engrais a donc été réalisé, en utilisant un produit dosant 13% d’azote, 13% d’oxyde de phosphore et 24% de d’oxyde de potassium.
L’engrais se présente sous la forme d’une poudre blanche.
Après calcul et pour coller au plus près des besoins des plantes, la dose nécessaire a été estimée à 7,4 grammes d’engrais pour chaque variété. La dose étant très faible, la fertilisation a donc été réalisée à la petite cuillère !!
Les virus, transmis par les pucerons, provoquent des panachures sur les fleurs de tulipe. Ces panachures se traduisent par des colorations« bizarres » réparties de façon aléatoire sur les pétales.
Ce phénomène peut s’expliquer par l’action des virus, qui modifient la production d’anthocyane au niveau des fleurs. L’anthocyane est un pigment qui produit en général une couleur rouge.
Les symptômes des viroses sur les tulipes se manifestent donc :
Soit par des plages claires, en général jaune pale,ou blanches
Soit par des plages foncées, en général rouge soutenu
Dès que des tulipes de la collection présentent ces symptômes, elles sont rapidement arrachées et éliminées.
La demoiselle aux yeux d’or, autre nom donné à la chrysope, est insecte appartenant à l’ordre des Névroptères. On peut la trouver à l’état naturel chez nous à partir du printemps.
L’adulte : il mesure entre 10 et 15 mm et possède de grandes ailes membraneuse et transparentes. Le corps et les nervures des ailes sont de couleur verte, les yeux sont dorés, d’où son autre nom. Les adultes se nourrissent de nectar et de pollen.
Les larves : elles sont de couleur vert/brun. Elles sont munies de pièces buccales de type piqueur suceur pour capturer leurs proies et en aspirer le contenu. Les larves sont carnivores et s’attaquent aux œufs, larves et adultes de divers insectes, comme les cochenilles, les pucerons, … Elles sont voraces et peuvent consommer jusqu’à 50 pucerons par jour.
Les œufs : Les œufs, de forme elliptique, sont pondus sur les feuilles au voisinage des proies des futures larves.
Le cycle : les adultes commencent leur ponte dès le printemps, dès qu’ils ont quitté leur abri hivernal. Les larves, une fois sorties de l’œuf, mettront environ 2 semaines à se transformer en adulte. Il peut y avoir entre 2 et 3 générations par an.
Les chrysopes sont arrivés au lycée. Ils vont permettre de lutter contre les pucerons. Les insectes sont conditionnés en seau de 5 litres contenant environ 10 000 larves.
En effet, ce sont les larves qui nous intéressent pour la lutte biologique car elles sont carnivores.
Les adultes, en revanche, ne se nourrissent que de pollen et de nectar.
Les larves sont cachées parmi les cosses de sarrasin qui leur servent de support, et on trouve aussi dans le seau une source de nourriture (œuf de Lépidoptères) afin de limiter le risque de cannibalisme lors du transport.
Larves et cosses de sarrasin ont été réparties sur l’ensemble de la collection de tulipes.
Ci-joint la fiche « chrysope » de Biobest, notre fournisseur d’auxiliaires.
Certaines variétés de tulipes (notamment les rouges) paraissent presque identiques au niveau de la floraison. D’autres, au contraire, semblent assez différentes de la description du fichier de référence.
Nous avons donc décidé de faire appel à un spécialiste, Corentin Tromeur, qui s’occupait de la collection de tulipes à L’INRA de Ploudaniel jusqu’à son transfert au Lycée de Merdrignac.
Cette rencontre a permis de faire le point sur l’authenticité variétale d’environ une vingtaine de cultivars.
Malgré le traitement effectué récemment, les pucerons sont revenus sur la collection de tulipes. On trouve actuellement 3 foyers de population, principalement sur des variétés jaunes et blanches.
Pour résoudre ce problème phytosanitaire et dans le but de limiter le nombre de traitements, des chrysopes, des auxiliaires de culture, vont être utilisés.
Plus les floraisons avancent, plus on découvre des plantes atteintes de virus. Les virus provoquent des panachures au niveau des fleurs, parfois étonnantes et … très esthétiques, comme celles observées sur la variété Ballerina !
Malheureusement, aussi jolies soient-elles, nous ne pouvons pas conserver ces tulipes qui ne correspondent pas à la variété type !
Au lycée de Merdrignac, la variété Miranda est en fleur depuis fin mars, avec une avance d’environ 2 semaines par rapport à la date moyenne de floraison.
Cette variété a produit d’énormes fleurs rouge vif dont le diamètre a atteint 17cm !
Les fleurs présentent de très nombreux pétales, ce qui leur donne une allure de « fleur de pivoine », autre nom donné à la catégorie des tulipes « doubles tardives » à laquelle la variété Miranda appartient.
Matinée libre pour tout le monde avec un rendez-vous pour 11h30 sur le port de pêche.
Footing, grasse matinée, piscine ou shopping, chacun y a trouvé son compte et était quand même à l’heure au rendez-vous.
Question: Que font des jeunes bretons sur une digue de port ? Un concours de sauts, pardi !
Après un pique-nique vite englouti, c’est en car que nous avons rejoint le port de Puerto Colon pour embarquer sur notre bateau à fond de verre et vision panoramique: le « Royal Delfin »
Malheureusement, c’est sur la dernière excursion programmée que le groupe a vécu son premier couac ! En effet, la mer étant un peu formée, nous n’avons pas vu la queue d’un seul mammifère marin…
Tout le monde y a mis du sien pour trouver ces satanés dauphins. Tout d’abord le capitaine qui nous a mené, « bout au vent » puis « travers à la lame » et enfin, bercés par ces allures peu confortables, Romain et Stéphanie ont décidé d’employer les grands moyens en appâtant Flipper et sa clique… et bien non, là non plus, rien y a fait. Nous sommes donc rentrés bredouilles.