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L’épuration a commencé

Les tulipes commencent à fleurir. Il s’agit de variétés précoces, comme par exemple des tulipes kaufmanniana, greigii, fausteriana, mais aussi quelques tulipes hâtives, simples et doubles.

Pour chaque plante, on contrôle la conformité variétale, et on pratique l’épuration lorsque c’est nécessaire, c’est-à-dire que l’on va supprimer toutes les plantes (bulbe compris) qui présentent des symptômes de viroses.

Les viroses se manifestent par des plages de couleur anormales, comme on peut le remarquer pour la variété « stockholm », qui devrait être entièrement rouge écarlate.

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Un lâcher d’auxiliaires

Les pucerons sont particulièrement gênants sur les tulipes car ils transmettent les virus d’une plante à l’autre. Pour lutter contre ce problème sanitaire, des larves de chrysopes ont été introduites dans la culture. Ces larves, carnivores, se nourrissent de pucerons, et sont donc de précieux auxiliaires.

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Larve de Chrysope

Environ 500 larves ont été lâchées sur l’intégralité de la culture, en insistant un peu plus sur les variétés déjà contaminées.

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Lâcher de chrysopes

 

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Des feuillages décoratifs

Tout le monde s’accorde sur le caractère ornemental des fleurs de tulipes, grâce notamment à la grande palette de couleur, aux formes variées, …. qu’elles peuvent présenter. Il ne faudrait cependant pas oublier que certaines tulipes présentent aussi des feuillages particulièrement attractifs !Il s’agit pour la plupart de tulipes kaufmanniana, fosterieriana ou greigi, présentant des mouchetures,  tâches, lignes, stries, … le plus souvent de couleur rouge foncé.

D’autres variétés présentent parfois des feuilles vertes marginées de blanc ou de rose pale.

 

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Les tulipes sous la neige

Aujourd’hui, la région de Merdrignac est affectée par de fortes chutes de neige. Heureusement, l’armature du tunnel et la toile « insect proof » de la collection de tulipes semble tenir le choc face au poids de la neige.

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Le tunnel sous la neige

Les flocons de neige ne passent pas au travers de la toile du tunnel, mais on peut quand même observer du givre et de la glace sur certaines variétés.

tulipe givre
La tulipe sous le givre

Néanmoins les tulipes sont capables « d’encaisser » les températures négatives, et il n’y aura pas de dégâts importants sur la collection, mis à part sur quelques floraisons précoces.

 

 

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L’installation du système d’irrigation

Malgré une météo particulièrement pluvieuse ces derniers temps, l’installation du système d’irrigation a débuté. Ce système devrait permettre de limiter les arrosages manuels du printemps qui demandent énormément de main d’œuvre.

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Deux élèves de Terminale en Productions Horticoles préparant le matériel d’irrigation

Les tulipes seront arrosées grâce à un système de goutte à goutte, avec un goutteur par variété. Chaque goutteur a un débit de 2litres par heure.

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Goutteur avec débit de 2 Litres par heure

Ce type d’irrigation permet d’arroser les plantes sans mouiller le feuillage et est relativement économe en eau. Par ailleurs, le système étant relié à une pompe doseuse, on pourra réaliser des irrigations fertilisantes (apports d’engrais avec l’eau d’irrigation) en cours de culture.

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Des problèmes de rongeurs

Dès la fin de la plantation, les petits rongeurs ont commencé à attaquer les bulbes de tulipes dont ils sont particulièrement friands.

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Bulbe de tulipe grignoté par des rongeurs

 Nous sommes donc obligés de disposer un peu partout dans le tunnel des appâts empoisonnés.

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Appâts empoisonnés

Les rongeurs étant particulièrement voraces, le produit devra être renouvelé régulièrement.

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Une deuxième année de plantation

Cette année encore, de classes ont participé à la plantation des 830 variétés de tulipes : les élèves de bac professionnel « productions horticoles », mais aussi les apprentis du secteur paysage, l’équipe de l’exploitation, …

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Plantation des tulipes

Tout comme l’an dernier, les variétés sont plantées en caisse plastique, à raison de 2 variétés par caisse, séparées par une ardoise. Par contre en 2012, nous avons mis en place une autre organisation du chantier, et le remplissage des caisses a été réalisé avec le godet du tracteur.

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Remplissage des caisses avec le godet

Résultats :

– une plantation et un placement des caisses sous le tunnel réalisés en une semaine seulement

– un chantier beaucoup moins « fatiguant » !

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Le bilan de la récolte 2012

Le comptage et le triage étant terminés, on peut dès à présent faire un bilan de la récolte 2012 qui a eu lieu en juin/juillet 2012.

Bulbes en filet
  • Un peu plus de 22 000 bulbes ont été récoltés cette année, ce qui est globalement satisfaisant si on compare ce chiffre aux quelques 8000 bulbes plantés en novembre 2011
  • Le taux de multiplication global, toutes variétés confondues, est de 2,8, % ce qui correspond au taux de multiplication normal pour les tulipes. Néanmoins, on peut noter des différences entre les différents types variétaux : par exemple le taux de multiplication des tulipes frangées est assez bas (1,96 %), alors que les tulipes Viridiflora affichent un bilan nettement plus positif (3,4%).
  • Environ 430 bulbes ont été éliminés pendant la récolte et le triage, auxquels s’ajoutent les 660 plantes éliminées pour cause de virose lors de l’épuration.

Ces chiffres tendent à montrer que la culture de bulbes de tulipes en caisse, grâce à un système de culture hors sol, est possible et peut donner des résultats tout à fait satisfaisants. La collection de tulipes du lycée de Merdrignac a donc encore de beaux jours devant elle !!